jeudi 23 janvier 2014

Pass that wine, and cheers my friend !

Salut !
Tout d'abord désolé, pour les quelques uns qui suivent ce blog, de le mettre à jour seulement maintenant. A cela plusieurs raisons dont notamment le manque « d'inspiration » ou plutôt de motivation ; que raconter alors que j'ai une simple vie d'étudiant ?
Pour ce qui est de l'aventure avec un grand A je vous conseille vivement de suivre la plume de Romain Boule en vadrouille autour du globe ça vaut bien les Indiana Jones et autres Crocodile Dundee.
Pendant une vingtaine de jours j'ai fui ce traitement de texte, ne sachant quoi inscrire dessus : la peur de la page blanche et des fote dorteaugrafe sûrement. 
Mais bon comme l'a un jour dit John Wayne "A man’s got to do what a man’s got to do"



Votre kit de survie pour l'apocalypse

Fuck you get pumped !

Direction Milwaukee pour retrouver Direct Hit ! qui début Septembre a sortis, "Brainless God", un superbe concept-album sur l'apocalypse chez Red Scare Industries.
Au menu du pop-punk avec originalité, pas simplement du 1-2-3-4 pop punk comme les Ramones, The Apers ou encore Deecracks;  non ici rajoute Andrew WK pour le chant et l'esprit de PARTY FUCKING HARD. Le premier titre "On&On" pose les bases avec 1min10 d'accords de piano accompagné de la voix douce de Nick Woods nous comptant la dernière décision de quelques hommes bravant la fin des temps:  Wewoke up today to find
that all of us were out of time
The president got on the line
Apologizing, but resigned

Heads were hung, and tears were shed
Facing all but certain death
But some of us decided our last breath
Wouldn't exit as a gasp
Véritable introduction à ce nouvel album, ces paroles, pleines de sagesse et de fête, sont suivies d'un " Fuck You Get Pumped !" (maxime du groupe) rythmé par un roulement de gros tom à 100 à l'heure, de cloches et de riffs aigus. Pas de doute la machine est lancée !
 "The World is ending (no one cares)" continue dans le même esprit, le groupe alternant entre mélodies vocales et chant crié; le tout supporté par des riffs enchanteurs. La puissance américaine dans toute sa splendeur ! "Buried Alive", "White Robes", "Back To The Tower", autant de tubes pop punk que l'on se voit déjà scander dans la fosse le sourire aux lèvres. Mention spécial pour "Heaven Is A Black Hole" et son refrain accrocheur plus mid tempo qui pose l'auditeur. Le groupe nous délivre un dernier sacrement avec "A Message For The Angels Pt.II (Brainless God)" qui reprend, dans un dernier choeur, le refrain du premier titre, bouclant la boucle et nous permettant d'affronter sereinement le jugement dernier.
Direct Hit! nous délivre un très bon album de pop punk, plus posé que "DomeSplitter", plus pop mais toujours avec leur touche personnelle. De l'énergie pure, de la fête, du fun, pas de doute l'apocalypse peut bien arriver on est paré !


L'employé 427

Plus qu'un jeux vidéo on peut parler d'expérience vidéoludique changeant les codes traditionnels du genre, en ce qui concerne The Stanley Parable. Ce titre d'exploration vous place dans la peau de Stanley, un employé modèle qui obéit continuellement aux ordres dictés sur son ordinateur mais un jour celui-ci cesse de lui en transmettre. Ceci est le commencement de l'aventure, le narrateur conte les divers éléments de votre journée et vous pouvez choisir de suivre ou non ses indications. En fonction de votre choix vous influez directement sur le scénario multipliant considérablement les fins possibles. Ces décisions donnent lieu à des répliques bourrées d'humour, des situations cocasses où l'auteur s'arrache les cheveux devant notre désobéissance ; changeant le level design contre notre gré, nous faisant repartir du début... On s'étonne devant les possibilités qu'offre ce titre et on cherche à débloquer toutes les 14 fins. Un concept original et déroutant mais pas moins addictif !

More is never enough

Le film au 506 "fuck"

31 Décembre, comment patienter avant le grand soir ? Faire du sport pour se dire que l'on élimine les kilos pris pendant Noël ?
Non va, gardons encore un peu de bûche, un peu de cet esprit de fête en nous devant le dernier Scorcese dont tout le monde ne cesse de parler: Le Loup De Wall Street.
Ce film est une adaptation des mémoires de Jordan Belfort, courtier et escroc tout comme son personnage incarné par Leonardo Di Caprio, jeune courtier à la bourse de Wall Street dans les années 90, qui finit par monter un empire de la finance Stratton Oakmont. Cette florissante affaire lui délivre la clé de tout les excès qui vont le perdre: alcools, drogues, femmes et pouvoir. On ne peut que saluer la prestation de Leonardo Di Caprio qui nous fait tantôt rire devant ses trips et son excentricité, tantôt pleurer devant ses déboires familiaux et son déclin. Il nous arrive même, du moins cela a été mon cas, d'être pris d'empathie et d'envie pour ce personnage égocentrique, sans aucunes limites et à qui rien, ou presque, ne résiste. Or notre bon sens nous fait passer bien vite cette avidité amorale, on regarde de nouveau Jordan à travers les yeux d'un homme et  non avec ceux d'un jeune louveteau ayant soif de pouvoir à n'importe quel prix. On rejette ce prédateur de la finance, loup alpha dans la meute de Wall Street ainsi que son bras droit Donnie Azoff incarné par Jonah Hill tout aussi abject et démesuré que Wolfie. Le Loup De Wall Street nous peint le portrait d'un monde de la finance pourrie par la cupidité et la stupidité des hommes; que Martin Scorcese nous propose d'observer du point de vue des criminels . Pour finir, je trouve qu'il nous donne une réflexion sur la malléabilité et la fragilité du système économique, de ces actions qui grimpent et chutent en une milliseconde.
Allez donc voir ce petit bijou de 3h pour vous faire votre propre idée si ce n'est déjà fait !


Merci à vous de lire ces lignes ! Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne année !
Et non la ponctualité de publication n'est pas dans mes bonnes résolutions..... pour l'instant.

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