mercredi 22 octobre 2014

La première bougie

Salut lecteur / lectrice !


Cela fait maintenant 1 an et 1 jour que j'ai démarré ce blog et le moins que l'on puisse dire c'est que les 4 articles qui s'y balladent ne témoignent pas d'une activité florissante. Pourtant, en dehors de l'écriture je suis pas mal occupé; mais ne sachant pas quoi raconter et si cela intéresserait quelqu'un (à commencer par moi même) j'ai préféré rester muet pendant un temps.

Alors quel bilan tirer d'une première année étudiante à Toulouse ?
Tout d'abord j'ai rencontré de nouvelles personnes intéressantes, marrantes, gentilles qui constituent mon quotidien; mon petit cocon de rires et de bonheur dans ce gloubiboulga urbain. Certaines d'entre elles me sont chères car ceux sont de véritables bouffées d'oxygène dans une vie qui pourrait, par moment, s'inscrire dans une routine ennuyeuse. Aussi j'adresse un énorme merci à celles et ceux qui se reconnaitront là dedans, je vous dois énormément.
Quantité de pâtes m'ont rempli l'estomac, accompagnant des repas plus ou moins équilibrés, cela étant dû généralement à la flemme ou au manque de temps. Ah le temps ! Qu'est ce qu'on manque de cette ressource si précieuse lorsqu'on s'investit dans nos passions ou tout simplement lorsqu'on passe un bon moment. Qu'est ce que j'ai pu rire, parler, débattre, partager, sourire et aimer pendant ce temps !

Ah aimer ! Parlons en justement. Lors de ces 366 jours j'ai voulu exprimer l'inexprimable, le tant difficile à dire "je t'aime" à 2-3 personnes. Mais allez savoir, lorsqu'il est question de ces choses là je n'ai plus le charisme d'un Nathan Drake, d'un  John Marston ou d'un Ezio Auditore et autres compères. Il faut dire qu'une fois le pad lâché c'est quand même une autre paire de manche.
Aussi j'ai récemment compris une chose, qui certes paraît cliché tant elle est dépeinte dans les films, les jeux vidéos, les livres et dans certaines phrase toutes faites; mais une chose qui m'a permis de me grandir même si physiquement rien n'a bougé.
Si un jour tu as l'occasion de t'emparer de ce que tu as toujours souhaité alors saisie la qu'importe la difficulté, l'effort, l'énergie à déployer. Parfois se casser la gueule et manger un peu de bitume est mille fois plus doux qu'un remords qui te ronge lentement.
Voilà. C'est un peu mon Carpe Diem même si d'ordinaire ces termes ne me plaisent guère car souvent usurpés.


Après je ne voudrai pas me positionner en tant que moralisateur ou autre donneur de leçons à la mord moi le noeud. Je suis juste quelqu'un qui aime échanger, partager ses humeurs, ses coups de gueule et ses coups de coeur.

Merci d'avoir pris la peine de lire ces quelques phrases écrites dans la hâte précédant une répétition des plus cool avec mon groupe de punk rock BIAS et ma nouvelle chérie ci dessous !

Big bisous

jeudi 23 janvier 2014

Pass that wine, and cheers my friend !

Salut !
Tout d'abord désolé, pour les quelques uns qui suivent ce blog, de le mettre à jour seulement maintenant. A cela plusieurs raisons dont notamment le manque « d'inspiration » ou plutôt de motivation ; que raconter alors que j'ai une simple vie d'étudiant ?
Pour ce qui est de l'aventure avec un grand A je vous conseille vivement de suivre la plume de Romain Boule en vadrouille autour du globe ça vaut bien les Indiana Jones et autres Crocodile Dundee.
Pendant une vingtaine de jours j'ai fui ce traitement de texte, ne sachant quoi inscrire dessus : la peur de la page blanche et des fote dorteaugrafe sûrement. 
Mais bon comme l'a un jour dit John Wayne "A man’s got to do what a man’s got to do"



Votre kit de survie pour l'apocalypse

Fuck you get pumped !

Direction Milwaukee pour retrouver Direct Hit ! qui début Septembre a sortis, "Brainless God", un superbe concept-album sur l'apocalypse chez Red Scare Industries.
Au menu du pop-punk avec originalité, pas simplement du 1-2-3-4 pop punk comme les Ramones, The Apers ou encore Deecracks;  non ici rajoute Andrew WK pour le chant et l'esprit de PARTY FUCKING HARD. Le premier titre "On&On" pose les bases avec 1min10 d'accords de piano accompagné de la voix douce de Nick Woods nous comptant la dernière décision de quelques hommes bravant la fin des temps:  Wewoke up today to find
that all of us were out of time
The president got on the line
Apologizing, but resigned

Heads were hung, and tears were shed
Facing all but certain death
But some of us decided our last breath
Wouldn't exit as a gasp
Véritable introduction à ce nouvel album, ces paroles, pleines de sagesse et de fête, sont suivies d'un " Fuck You Get Pumped !" (maxime du groupe) rythmé par un roulement de gros tom à 100 à l'heure, de cloches et de riffs aigus. Pas de doute la machine est lancée !
 "The World is ending (no one cares)" continue dans le même esprit, le groupe alternant entre mélodies vocales et chant crié; le tout supporté par des riffs enchanteurs. La puissance américaine dans toute sa splendeur ! "Buried Alive", "White Robes", "Back To The Tower", autant de tubes pop punk que l'on se voit déjà scander dans la fosse le sourire aux lèvres. Mention spécial pour "Heaven Is A Black Hole" et son refrain accrocheur plus mid tempo qui pose l'auditeur. Le groupe nous délivre un dernier sacrement avec "A Message For The Angels Pt.II (Brainless God)" qui reprend, dans un dernier choeur, le refrain du premier titre, bouclant la boucle et nous permettant d'affronter sereinement le jugement dernier.
Direct Hit! nous délivre un très bon album de pop punk, plus posé que "DomeSplitter", plus pop mais toujours avec leur touche personnelle. De l'énergie pure, de la fête, du fun, pas de doute l'apocalypse peut bien arriver on est paré !


L'employé 427

Plus qu'un jeux vidéo on peut parler d'expérience vidéoludique changeant les codes traditionnels du genre, en ce qui concerne The Stanley Parable. Ce titre d'exploration vous place dans la peau de Stanley, un employé modèle qui obéit continuellement aux ordres dictés sur son ordinateur mais un jour celui-ci cesse de lui en transmettre. Ceci est le commencement de l'aventure, le narrateur conte les divers éléments de votre journée et vous pouvez choisir de suivre ou non ses indications. En fonction de votre choix vous influez directement sur le scénario multipliant considérablement les fins possibles. Ces décisions donnent lieu à des répliques bourrées d'humour, des situations cocasses où l'auteur s'arrache les cheveux devant notre désobéissance ; changeant le level design contre notre gré, nous faisant repartir du début... On s'étonne devant les possibilités qu'offre ce titre et on cherche à débloquer toutes les 14 fins. Un concept original et déroutant mais pas moins addictif !

More is never enough

Le film au 506 "fuck"

31 Décembre, comment patienter avant le grand soir ? Faire du sport pour se dire que l'on élimine les kilos pris pendant Noël ?
Non va, gardons encore un peu de bûche, un peu de cet esprit de fête en nous devant le dernier Scorcese dont tout le monde ne cesse de parler: Le Loup De Wall Street.
Ce film est une adaptation des mémoires de Jordan Belfort, courtier et escroc tout comme son personnage incarné par Leonardo Di Caprio, jeune courtier à la bourse de Wall Street dans les années 90, qui finit par monter un empire de la finance Stratton Oakmont. Cette florissante affaire lui délivre la clé de tout les excès qui vont le perdre: alcools, drogues, femmes et pouvoir. On ne peut que saluer la prestation de Leonardo Di Caprio qui nous fait tantôt rire devant ses trips et son excentricité, tantôt pleurer devant ses déboires familiaux et son déclin. Il nous arrive même, du moins cela a été mon cas, d'être pris d'empathie et d'envie pour ce personnage égocentrique, sans aucunes limites et à qui rien, ou presque, ne résiste. Or notre bon sens nous fait passer bien vite cette avidité amorale, on regarde de nouveau Jordan à travers les yeux d'un homme et  non avec ceux d'un jeune louveteau ayant soif de pouvoir à n'importe quel prix. On rejette ce prédateur de la finance, loup alpha dans la meute de Wall Street ainsi que son bras droit Donnie Azoff incarné par Jonah Hill tout aussi abject et démesuré que Wolfie. Le Loup De Wall Street nous peint le portrait d'un monde de la finance pourrie par la cupidité et la stupidité des hommes; que Martin Scorcese nous propose d'observer du point de vue des criminels . Pour finir, je trouve qu'il nous donne une réflexion sur la malléabilité et la fragilité du système économique, de ces actions qui grimpent et chutent en une milliseconde.
Allez donc voir ce petit bijou de 3h pour vous faire votre propre idée si ce n'est déjà fait !


Merci à vous de lire ces lignes ! Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne année !
Et non la ponctualité de publication n'est pas dans mes bonnes résolutions..... pour l'instant.

jeudi 12 décembre 2013

"Winter is coming" comme dirait l'autre

Tout d'abord désolé pour la publication en retard, en ce moment je suis pris dans les révisions de mes partiels et par les répétitions de mes groupes. Et oui j'occupe désormais le poste de pom-pom girl dans Ben&Fist, punk rock en français, en plus de jouer dans Bias. J'ai de nouveau des cloques aux doigts, il paraît que c'est « le métier » qui rentre d'après mon père.

Coup de foudre pour un chauve à bouc portant des lunettes et un chapeau noir

Étant souvent en retard, notamment pour publier mes articles, c'est donc naturellement que je finis de regarder le dernier épisode de Breaking Bad le mercredi 20 Novembre...
Alors que dire de cette série phare sans spoiler, pour celles et ceux qui voudraient commencer ? Tout d'abord un grand merci à Vince Gilligan, créateur de ce monument télévisuel ! Mais que serait-elle sans son incroyable Walter White, anti-héros extraordinaire, incarné par l'excellent Bryan Cranston qui nous fait oublier en deux tour de cuillère à pot Hal, le père de Malcolm, autre rôle phare de l'acteur. Sans oublier Aaron Paul incarnant un Jesse Pinkman profond et attachant malgré ses travers. Bref voilà pour les remerciements.
Pour ce qui est de la série en elle-même je trouve qu'elle permet de nous faire réfléchir sur le fameux « Carpe Diem », en effet que feriez-vous si on vous apprenez que vous avez un cancer et qu'il ne vous reste plus très longtemps à vivre ? Une des critiques envers les Etats-Unis qui ressort au premier abords est un système de santé trop cher pour les familles modestes, comme les White. Mais durant toutes les saisons, des symboles forts de ce pays sont montrés sous un autre angle : la famille, l'argent qui met à mal vos principes, vivre libre ou mourir...
Attention vous êtes sur le point de traverser une zone de SPOIL, le commandant de bord vous demande de faire attention et d'attacher vos ceintures. Pour des raisons techniques j'ai blanchis le texte suivant pour vous évitez une mauvaise surprise. Surlignez le si vous voulez découvrir quelques éléments de la fin.
SPOILER ALERT SPOILER ALERTSPOILER ALERT SPOILER ALERTSPOILER ALERT
Et que dire du changement de personnalité de Walter, le frêle professeur de chimie droit dans ses pompes laisse place à un Heisenberg déterminé, fort et sans limites. Comme l'a dit Gilligan :“Au départ, c’est Mr. Chips. Et puis il se transforme en Scarface.

Jesse, petite frappe, devient un homme plus mûr au fil des épisodes, renforçant notre sympathie et notre empathie pour ce personnage vu son sort vers la fin où il est esclave d'un groupe de nazis.La dernière saison, véritable descente aux enfers pour notre M'sieur White, tranche avec la quatrième où il était plus question de survivre à Gus et de réussir à le tuer. En conclusion de cette descente, Vince Gilligan, nous offre la rédemption de Walter dans un final époustouflant, inévitable et nécessaire au vu des évènements précédents ; rien d'autre n'aurait pût se passer (à mon avis). La mort de Walter la seule solution qui puisse concilier tout les partis ; quand il était Heisenberg il se sentait vivant et aimait son travail.
FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL
Cette série m'a fait réfléchir sur le fait que des fois il faut savoir s'imposer, se battre et ne pas se laisser marcher sur les pieds. Encore des pensées clichés peut être mais je pense qu'il faut savoir libérer notre Heisenberg de temps en temps. J'aimerais écrire plus au sujet de Breaking Bad mais je pense qu'on pourrait en remplir une centaine de pages.
Ruez-vous sur cette série si ce n'est déjà fait !

« Il était une fois dans le salon de mes parents »

Le froid hivernal arrivant je préfère partir (en allumant ma PS3) vers de meilleurs horizons: le grand Ouest de 1911. Red Dead Redemption nous met dans la peau de John Marston, ex hors-la-loi cherchant à mener une vie paisible dans son ranch avec sa famille. Malheureusement pour notre pistoléro le FBI lui tombe dessus, l'obligeant à se remettre en selle et à traquer ses ex frères de fortune si il souhaite revoir sa femme et son fils. Voilà le début de cette épopée dans l'Ouest du début Xxème, où les cowboys ont laissé place aux chemins de fer, où le cheval a laissé place à la voiture. Tout au long du jeu John nous offre sa vision désabusée du monde, critiquant les idéaux américains. Loin du beau cow boy sympathique à la Lucky Luke, Rockstar nous propose d'incarner un repenti crasseux remplis d'amertume, un anti-héros comme ils savent nous en donner. Véritable GTA au Far-West, Red Dead Redemption nous sublime par sa bande son magistrale et son ambiance qui nous offrent un billet direct pour Armadillo en passant par Diez Corona et Chuparosa. Devant autant de noms qui nous dépaysent, on a qu'une envie enfiler un chapeau et tirer en l'air avec son colt, les dents pleines de crasse et le gosier nettoyé au whisky.
Si vous êtes amateur de jeux open-world, je ne peux que vous conseiller cette tuerie qui saura vous tenir en haleine pendant une bonne quarantaine d'heures si vous voulez le finir à 100%. Nul doute que vous vous attacherez à ce brave John Marston. "HiiiiiiiiiiiHaaaaaa"!


Conventions, cosplays, goodies et rigolade

Afin de clôturer en beauté ce mois de Novembre j'ai passé 2 jours au Toulouse Game Show (TGS pour les intimes) ; rendez-vous annuel pour tout amateur de mangas, jeux vidéos, web séries ou de la culture japonaise en général. On débarque avec des potes à 8h le samedi, je vous épargne la longue attente sous la pluie, pas de doute au vu de la file il y aura plus de monde que l'année dernière. En entrant dans le parc des expositions c'est l'euphorie tout le monde se presse à son stand favori, voir son Youtubeur préféré, bref un peu de bousculade. Mais tout ça dans une ambiance fun, bon enfant durant ces 2 jours, alors on s'en fout et on s'amuse ! On commence par la conférence de Bob Lennon (figure emblématique du jeux vidéo en France avec son partenaire Fanta) et de Unsterbliicher, moins connus et spécialisé dans Minecraft. Les deux nous offre une FAQ géante qui est l'occasion d'une grande tranche de rigolade avec la répartie de Bob et leurs blagues débiles ! Comme dit précédemment pas de prise de tête, on est là pour oublier le quotidien et ils arrivent à nous faire passer un agréable moment en ce samedi matin. Trois halls sont ouverts pour cette année avec des stands de goodies plus nombreux et toujours aussi attractif . Vu leur nombre on pourrait se demander si tout cela n'est pas au final qu'un supermarché géant … Mais bon je suis bon public, cela ne m'empêche pas de profiter de leur t-shirt et autres mugs.
Le lendemain, on retrouve des cosplays beaux et vraiment réussis, des Batman plus ou moins imposant, des Lara Croft à faire tourner la tête à plus d'un geek... le fun n'a pas bougé d'un yota ! Deuxième jour et deuxième conférence avec l'équipe de la web série Le Visiteur Du Futur qui nous propose en avant première un épisode de la saison 4, après un récapitulatif des saisons précédentes. Ne connaissant que les premiers épisodes, on peut dire que je me suis fait spoiler les 3 saisons mais ça n'est pas grave. Cette série est une tuerie, François Descraques est un génie et il y avait Simon Astier, vu qu'il joue dans la saison 3 ! Voilà des arguments développés (...) pour vous convaincre de regarder Le Visiteur Du Futur entre deux cafés. Après de multiples aller-retours entre les halls à fureter la bonne occasion, le poster collector ou la gameboy modèle Pokémon il est presque temps de retourner à la « vie réelle ». Dernier moment d'union de cette communauté avec le concert des copains de Clémentine Et Les Derniers Dinosaures qui malgré une acoustique digne d'une salle des fêtes, pousse le Fun-o-mètre dans le rouge. Ils déroulent tranquillement leur liste de génériques de dessins animés repris à la sauce pop punk : Dragon ball vient nous mettre un kaméhaméha pendant qu'Olive Et Tom essaie d'atteindre le bout du terrain de foot. Une bonne façon de conclure en beauté cette édition 2013 du TGS.
Adoubement par le patron de la galaxie !

Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine !

Voilà quelques bouts de ma modeste vie partagés avec vous. Merci d'avoir pris le temps de les lire, n'hésitez pas à commenter, partager si le cœur vous en dit.
Le vin chaud commence à s'installer dans de petits chalets où se mêle odeur de friture et jouets en bois ; tandis que les rues de Toulouse commencent à se parer de leurs plus belles guirlandes. Après tout c'est peut être ça la magie de Noël : du vin chaud, de la bonne humeur et des décorations.
Je vous laisse, je vais me promener un verre de ce breuvage en main.

jeudi 7 novembre 2013

Octobre: réflexion, feuilles mortes et pâtes au pesto

Octobre:  feuilles mortes, tranche de vie et pâtes au pesto



Mise à nu


Un mois après ma rentrée, mes habitudes sont à nouveau chamboulées : je déménage une nouvelle fois afin de m'installer définitivement dans la ville rose le 22 octobre.
On se repère à nouveau, on prend les horaires des bus, bref on construit son nouveau parcours quotidien afin d'ancrer définitivement notre routine. Premier soir dans ce nouvel appartement non meublé, le moins que l'on puisse dire c'est que cela fait vide : un lit et deux caisses me servant de corbeilles à linge sale pour tout meuble. Malgré ça mon appartement est rempli, rempli non pas de quelque chose de matériel mais de joie et de soulagement (mais aussi de chaussettes sales) d'être enfin posé quelque part. Un chez soi où l'on peut accrocher un poster « Home sweet home ».

Les vacances commencent, je me repose de la vie citadine en famille pendant cette courte semaine. Un moment idéal pour faire le point sur moi-même et me remettre en question. Il faut l'avouer ces dernières semaines n'ont pas étaient tout le temps rose au niveau personnel, en grandissant on remarque beaucoup plus de choses et petit à petit le monde de Bambi que l'on s'était construit tout petit (avec l'aide de Disney et de tant d'autres dessins animés) se transforme. Pas mal de questions et de complexes (comme ma taille) se sont formés depuis mon arrivé en Septembre, sûrement à cause du temps et l'air de la ville qui change bien de ma campagne. Ce break des vacances m'a permis de me recentrer avec une phrase clé certes cliché mais tellement vrai : I don't care (cf la chanson « I don't care » d'Uncommonmenfrommars), on s'accepte tel quel et on prend une bonne dose de fun en avançant.



Good times with bros


Ce second mois toulousain démarre sur les chapeaux de roue avec le concert de Peter Pan Speedrock(speed rock hollandais) au Bikini en ce premier vendredi d'Octobre. Guif, Shak et moi même sommes impatients de découvrir le fameux speedrock de ces hollandais qui clôturent le festival punk « La France Dort 6 ». Qui dit clôture dit longue attente et c'est donc vers 1h00 que les premiers accords de Peter van Elderen (guitare/chant) résonnent dans le Bikini devant un public clairsemé (trop pour un groupe de cette envergure et qui passe si rarement par ici). Ça ne démotive par pour autant le trio qui déboule à 100 à l'heure tel une harley sur la route 66 (faisons dans le cliché) et dégaine des tubes comme Cock teaser, Go Satan Go, We Want Blood ou encore Rocket Fuel. Un set sévèrement gonflé à la testostérone comportant deux chansons instrumentales mid tempo permettant aux costauds de se reposer et d'alterner entre morceaux rapides et plus posés. Petit point noir : certains morceaux sont moins rapides que sur disques, peut être dû à l'heure tardive et la fatigue (en tout cas j'espère). Et si l'on devait chipoter je dirai que certains tubes manquaient à l'appel comme Ressurection, Come On You..
Bref Peter, Bart Nederhand (batterie, poils et muscles), Bart Geevers (basse-chant et barbe), connaissent leur boulot sur le bout des doigts et nous ont offert du rock'n'roll burné et dopé à la caféine. A voir sur une autre date afin de confirmer leur statut de bête du rock'n'roll

Après toute cette testostérone quoi de mieux que de voir Dany Trejo revêtir son rôle de Machete dans un film explosif ? Ça tombe bien Machete Kills viens de sortir, le premier m'ayant déjà ravi j'attendais la suite avec impatience. Dès les premières minutes du film on nous passe la bande annonce du prochain Machete spoilant ainsi une partie du film dont la fin. Les premières réactions de surprise laisse vite place aux clameurs : « c'est du génie ! ». Robert Rodriguez nous en met plein la vue et se charge de garder nos zigomatiques toujours en activité tant l'action et les gags digne des plus grands nanarres s'enchaînent ! Mel Gibson campe parfaitement le rôle du méchant complètement cinglé et Charly Sean nous présente un président américain tout ce qu'il y a de plus caricatural.
Le Whatthefuck-omètre est constamment dans le rouge et nous laisse bouche bée le plus clair du temps tant l'action est délirante et improbable. Du n'importe quoi assumé avec brio ! Le tout en proposant une évolution crescendo pour un final haut en couleurs ! Un film à aller voir en connaissance de cause.

Octobre c'est aussi Suicidal Tendencies (Hardcore-funky-metal 80's) qui écume la France pour son « Slam City Tour ».
Les ayant déjà vu à l'Extrem Fest cet été (festival de musique alternative à Carmaux) et mes finances commençant à se raréfier je me tâtais à revoir le groupe de Venice au Bikini ce mercredi 23 octobre. Après un moment d'hésitation je décide de tirer à pile (concert) ou face (pâtes+Breaking Bad) afin d'être fixé sur le sort de ma soirée. Pile tombe : pas le temps de se reposer dans ce nouvel appartement loué la veille. J'enfile mes chaussures en 4ème vitesse, me prend 2 bouts de brioches et fonce pour attraper un bus au passage.
J'arrive sur Inspector Cluzo (funk'n'roll de Mont de Marsan), un duo guitare-chant, batterie-chant original ! En effet ils mêlent humour (en témoigne la chanson « Fuck The Bass Player »), rock 70's et passage funky sans jamais trop en faire. Tout ça donnant un groupe puissant et groovant saupoudré de blagues. Arrive la dernière chanson pour un final étonnant et prenant le guitariste enlevant au fur et à mesure des éléments de la batterie. Laissant le batteur finir le concert debout sur sa grosse caisse qu'il martèle comme un forcené ; pendant que le guitariste fait un solo en taping.
Voilà qui entame de bien belle manière cette soirée ; une entrée fraîche et péchue avant le plat de résistance.
Plat de résistance qui déboule en grande pompe avec « You Can't Bring Me Down » Mike Muir (chant) commence alors son jogging quotidien avec ses nombreux side to side donnant une patate supplémentaire au concert. Le terminator « SuicidalTendencies » nous envoient tube sur tube ("Possessed To Skate", "Cyco Vision", "War Inside My Head", "Institutionalized", "How Will I Laugh Tomorrow") tel un Schwarzenegger armé d'une gattling. Mike Muir et sa bande profite d'une pause pour prendre une photo avec le public en fond, le tout accompagné de quelques messages de respect et d'amour de la musique. Bref une ambiance bon enfant qui met du baume au cœur, non sans rappeler celle de l'Xtrem Fest. Eric Moore (batterie) nous gratifie d'un très (trop) court solo de batterie, lors duquel il démontre tout son génie et sa maîtrise du groove. Un excellent batteur qui a modifié mon approche de l'instrument et qui représente une source d'inspiration. Et c'est sur le classique « Pledge Your Allegiance » que le groupe nous quitte, en invitant tout le monde à monter sur la scène. Néanmoins ils en ont gardé sous le pied puisque 2 chansons du projet solo de Dean (guitare choeurs) et "Turtle Wax" d'Infectious Groove achèvera définitivement cette soirée nous laissant trempé de sueur. Un concert placé sous le symbole de l'esprit de famille, de communauté et de la passion : un show complètement cyco comme ils diraient !

Just go nuts !

dimanche 13 octobre 2013

Septembre, un nouveau cycle commence

Salut ! Et merci à vous de visiter mon blogspot !

Avant de commencer quelques petites précisions sur les raisons qui me motive à écrire.
Tout d'abord parce que j'avais envie de partager quelques une de mes passions ainsi que certains passages de mon quotidien. Étant donné que je souhaiterais être journaliste, il me semblait que cela serait un bon exercice, en condition « live », pour m'entraîner à rédiger. Mais si jamais le monde de Bambi existait mon rêve serait de jouer de la batterie en sillonnant le globe...

Un été expédié par Septembre

Cet été m'a permis de faire le plein de musique amplifiée avec les concerts de Propagandhi à la Dynamo (Toulouse), Teenage Bottlerocket au Warmaudio (Décines charpieu), Nofx à l'Autre canal (Nancy) et la tournée pré-pause des Uncos. Mention spécial pour l'ExtremFest (Carmaux) véritable bouillon musical, mené d'une main de maître par Pollux asso, qui nous a offert une superbe première édition ! Riche en musique donc mais aussi en jeux vidéos avec notamment Bioshock Infinite qui a su me faire voyager et rêver au travers d'un univers riche, intriguant et d'un gameplay au poil. Petit retour au mois de Juin où les rues de Columbia m'appelaient sans cesse pendant mes révisions du BAC. La tentation de lâcher mes schémas d'économie et autre politique de relance était bien présente. Une fois cette aventure finie je me suis attelé à parcourir les terres hostiles de Pandore, où errait ce bon vieux Claptrap ; afin de faire tomber le Beau Jack. Une fois de plus Gearbox Software, avec Borderlands 2, nous montre qu'il maîtrise son sujet en nous proposant un FPS/Jeu de rôle encore plus dynamique, fun et décalé que le premier opus. Un jeu qui vous scotche avec une grosse durée de vie et une tonne d'armes et de quêtes en tout genre. Malheureusement (heureusement) toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit.

La cloche de la récréation a sonné, on plie les transats, on laisse son château de sable et on arrête le rituel de badigeonnage de +50 : septembre est là.
Premier jour de cours dans ce nouveau cycle scolaire, alors forcément on ne se fait pas remarquer, on se fait tout petit. Finalement la rentrée c'est comme un premier rencard : Au début on est timide, on rigole bêtement et puis, quand ça se passe bien, on finit par embrasser l'heureux(se) élu(e) dans une étreinte langoureuse. Dans mon cas je dois dire que la rentrée sait faire un bon french kiss ! Finalement le plus dur c'est juste au début, devoir tout reprendre à zéro, se faire de nouveaux amis, de nouveaux repères, manger autres choses que les bons petits plats de maman... Une semaine plus tard je me sens totalement moi même dans ce nouvel environnement, prêt à en découdre avec la vie, armé de mes paquets de pâte et de ma carte Pastel. La routine s'installe petit à petit, les courses, le métro, les devoirs, la vaisselle du soir. Allez bousculons ce train-train avec le dernier Flatliners (punk-rock), Dead Language. Après un premier extrait Drown In Blood qui m'avait laissé mi-figue mi-raisin, je ne savais pas trop à quoi attendre de ce nouvel effort des canadiens de Toronto. Assez cogité on lance la lecture ! Pour ma part il m'a fallu une deuxième écoute cet album avant d'accrocher puisque, personnellement, je pensais avoir un album dans la continuité de Cavalcade. On a affaire à un disque plus posé (Tail Feathers), pop-punk (Bury Me et Caskets Full notamment). Ce qui n'est pas pour me déplaire ! The Flatliners balance quand même des titres brut de décoffrage comme Quitters ou Young Professional Chris Cresswell met toutes ses tripes au chant.
Au final les quatre canadiens livrent un album qui mérite plusieurs écoutes, avec quelques tubes taillés pour le live grâce à des choeurs et refrains accrocheurs et prenants. Un album qui ose quelques petits passages par ci par là.
Et finalement le changement c'est une bonne chose !


Merci à vous d'avoir pris le temps de lire cet article !
Je compte mettre à jour ce blog tous les mois, le plus tôt possible; bien sûr je pourrai toujours mettre quelques posts entre temps.
Pour en être informer je vous invite à me suivre sur Twitter

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