Tout d'abord désolé pour la
publication en retard, en ce moment je suis pris dans les révisions
de mes partiels et par les répétitions de mes groupes. Et oui
j'occupe désormais le poste de pom-pom girl dans
Ben&Fist,
punk rock en français, en plus de jouer dans
Bias.
J'ai de nouveau des cloques aux doigts, il paraît que c'est « le
métier » qui rentre d'après mon père.
Coup de foudre pour un chauve à bouc portant des lunettes et un chapeau noir
Étant souvent en retard, notamment
pour publier mes articles, c'est donc naturellement que je finis de
regarder le dernier épisode de Breaking Bad le mercredi 20
Novembre...
Alors que dire de cette série phare
sans spoiler, pour celles et ceux qui voudraient commencer ?
Tout d'abord un grand merci à Vince Gilligan, créateur de ce
monument télévisuel ! Mais que serait-elle sans son incroyable
Walter White, anti-héros extraordinaire, incarné par l'excellent
Bryan Cranston qui nous fait oublier en deux tour de cuillère à pot
Hal, le père de Malcolm, autre rôle phare de l'acteur. Sans oublier
Aaron Paul incarnant un Jesse Pinkman profond et attachant malgré
ses travers. Bref voilà pour les remerciements.
Pour ce qui est de la série en
elle-même je trouve qu'elle permet de nous faire réfléchir sur le
fameux « Carpe Diem », en effet que
feriez-vous si on vous apprenez que vous avez un cancer et qu'il ne
vous reste plus très longtemps à vivre ? Une des critiques
envers les Etats-Unis qui ressort au premier abords est un système
de santé trop cher pour les familles modestes, comme les White. Mais
durant toutes les saisons, des symboles forts de ce pays sont montrés
sous un autre angle : la famille, l'argent qui met à mal vos
principes, vivre libre ou mourir...
Attention vous êtes sur le point de
traverser une zone de SPOIL, le commandant de bord vous demande de
faire attention et d'attacher vos ceintures. Pour des raisons
techniques j'ai blanchis le texte suivant pour vous évitez une
mauvaise surprise. Surlignez le si vous voulez découvrir quelques
éléments de la fin.
SPOILER
ALERT SPOILER ALERTSPOILER ALERT SPOILER ALERTSPOILER ALERT
Et
que dire du changement de personnalité de Walter, le frêle
professeur de chimie droit dans ses pompes laisse place à un
Heisenberg déterminé, fort et sans limites. Comme l'a dit
Gilligan :“Au
départ, c’est Mr. Chips. Et puis il se transforme en Scarface.”
Jesse,
petite frappe, devient un homme plus mûr au fil des épisodes,
renforçant notre sympathie et notre empathie pour ce personnage vu
son sort vers la fin où il est esclave d'un groupe de nazis.La
dernière saison, véritable descente aux enfers pour notre M'sieur
White, tranche avec la quatrième où il était plus question de
survivre à Gus et de réussir à le tuer. En conclusion de cette
descente, Vince Gilligan, nous offre la rédemption de Walter dans un
final époustouflant, inévitable et nécessaire au vu des évènements
précédents ; rien d'autre n'aurait pût se passer (à mon
avis). La mort de Walter la seule solution qui puisse concilier tout
les partis ; quand il était Heisenberg il se sentait vivant et
aimait son travail.
FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL
FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL
Cette série m'a fait réfléchir sur
le fait que des fois il faut savoir s'imposer, se battre et ne pas se
laisser marcher sur les pieds. Encore des pensées clichés peut être mais je pense qu'il faut savoir libérer notre Heisenberg de temps en temps. J'aimerais écrire plus au sujet de Breaking Bad mais je pense qu'on pourrait en remplir une centaine de pages.
Ruez-vous sur cette série si ce n'est déjà fait !
« Il était une fois dans le
salon de mes parents »
Le froid hivernal arrivant je préfère
partir (en allumant ma PS3) vers de meilleurs horizons: le grand
Ouest de 1911. Red Dead Redemption nous met dans la peau de
John Marston, ex hors-la-loi cherchant à mener une vie paisible dans
son ranch avec sa famille. Malheureusement pour notre pistoléro le
FBI lui tombe dessus, l'obligeant à se remettre en selle et à
traquer ses ex frères de fortune si il souhaite revoir sa femme et
son fils. Voilà le début de cette épopée dans l'Ouest du début
Xxème, où les cowboys ont laissé place aux chemins de fer, où le
cheval a laissé place à la voiture. Tout au long du jeu John nous
offre sa vision désabusée du monde, critiquant les idéaux
américains. Loin du beau cow boy sympathique à la Lucky Luke,
Rockstar nous propose d'incarner un repenti crasseux remplis
d'amertume, un anti-héros comme ils savent nous en donner. Véritable GTA
au Far-West, Red Dead Redemption nous sublime par sa bande son
magistrale et son ambiance qui nous offrent un billet direct pour
Armadillo en passant par Diez Corona et Chuparosa. Devant autant de noms qui
nous dépaysent, on a qu'une envie enfiler un chapeau et tirer en
l'air avec son colt, les dents pleines de crasse et le gosier nettoyé
au whisky.
Si vous êtes amateur de jeux open-world, je ne peux que
vous conseiller cette tuerie qui saura vous tenir en haleine pendant
une bonne quarantaine d'heures si vous voulez le finir à 100%. Nul
doute que vous vous attacherez à ce brave John Marston. "HiiiiiiiiiiiHaaaaaa"!
Conventions, cosplays, goodies et rigolade
Afin de clôturer en beauté ce mois de
Novembre j'ai passé 2 jours au Toulouse Game Show (TGS pour les
intimes) ; rendez-vous annuel pour tout amateur de mangas, jeux
vidéos, web séries ou de la culture japonaise en général. On
débarque avec des potes à 8h le samedi, je vous épargne la longue
attente sous la pluie, pas de doute au vu de la file il y aura plus
de monde que l'année dernière. En entrant dans le parc des
expositions c'est l'euphorie tout le monde se presse à son stand
favori, voir son Youtubeur préféré, bref un peu de bousculade.
Mais tout ça dans une ambiance fun, bon enfant durant ces 2 jours,
alors on s'en fout et on s'amuse ! On commence par la conférence
de
Bob
Lennon (figure emblématique du jeux vidéo en France avec son
partenaire Fanta) et de Unsterbliicher, moins connus et spécialisé
dans Minecraft. Les deux nous offre une FAQ géante qui est
l'occasion d'une grande tranche de rigolade avec la répartie de Bob
et leurs blagues débiles ! Comme dit précédemment pas de
prise de tête, on est là pour oublier le quotidien et ils arrivent
à nous faire passer un agréable moment en ce samedi matin. Trois
halls sont ouverts pour cette année avec des stands de goodies plus
nombreux et toujours aussi attractif . Vu leur nombre on
pourrait se demander si tout cela n'est pas au final qu'un
supermarché géant … Mais bon je suis bon public, cela ne
m'empêche pas de profiter de leur t-shirt et autres mugs.
Le lendemain, on retrouve des cosplays
beaux et vraiment réussis, des Batman plus ou moins imposant, des
Lara Croft à faire tourner la tête à plus d'un geek... le fun n'a
pas bougé d'un yota ! Deuxième jour et deuxième conférence
avec l'équipe de la web série
Le
Visiteur Du Futur qui nous propose en avant première un épisode
de la saison 4, après un récapitulatif des saisons précédentes.
Ne connaissant que les premiers épisodes, on peut dire que je me
suis fait spoiler les 3 saisons mais ça n'est pas grave. Cette série
est une tuerie, François Descraques est un génie et il y avait
Simon Astier, vu qu'il joue dans la saison 3 ! Voilà des
arguments développés (...) pour vous convaincre de regarder Le
Visiteur Du Futur entre deux cafés. Après de multiples
aller-retours entre les halls à fureter la bonne occasion, le poster
collector ou la gameboy modèle Pokémon il est presque temps de
retourner à la « vie réelle ». Dernier moment d'union
de cette communauté avec le concert des copains de Clémentine Et
Les Derniers Dinosaures qui malgré une acoustique digne d'une salle
des fêtes, pousse le Fun-o-mètre dans le rouge. Ils déroulent
tranquillement leur liste de génériques de dessins animés repris à
la sauce pop punk : Dragon ball vient nous mettre un kaméhaméha
pendant qu'Olive Et Tom essaie d'atteindre le bout du terrain de
foot. Une bonne façon de conclure en beauté cette édition 2013 du
TGS.
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Adoubement par le patron de la galaxie ! |
Le rendez-vous est pris pour l'année
prochaine !
Voilà quelques bouts de ma modeste vie
partagés avec vous. Merci d'avoir pris le temps de les lire,
n'hésitez pas à commenter, partager si le cœur vous en dit.
Le
vin chaud commence à s'installer dans de petits chalets où se mêle
odeur de friture et jouets en bois ; tandis que les rues de
Toulouse commencent à se parer de leurs plus belles guirlandes.
Après tout c'est peut être ça la magie de Noël : du vin
chaud, de la bonne humeur et des décorations.
Je vous laisse, je vais me promener un
verre de ce breuvage en main.